Ça doit faire une semaine que Skurge a disparu. Une semaine que je tourne en rond dans notre appartement à la rechercher d'un solution. Il me faudrait des informations, savoir si quelqu'un sait où est passé mon allié. Je vais devoir user de mon merveilleux charme pendant en moment, je le sens bien. Je me suis assise sur mon lit et je contemple mes ongles peinturlurés rouge sang. Il faudrait que je les limes sinon ils vont s'abîmer. Je n'ai fini de m'habiller pour sortir, bien au contraire, je suis encore en sous-vêtements et mes cheveux sont légèrement ébouriffés. Comme toujours, mon ensembles mets en valeur ma peau de poupée, d'autant plus que celui-ci est un ensemble noir dont le haut est un bandeau mettant ma poitrine en valeur à souhait. J'ai l'impression qu'il me manque quelque chose d'important, comme si j'avais un besoin inassouvie, mais que j'étais incapable de savoir de quoi il s'agissait et ça doit faire une semaine que c'est ainsi. Je me lève finalement et met un cd dans le lecteur. Je me suis habituée à la musique humaine depuis le temps que je suis sur Terre et je me suis même prise d'affection pour certains groupes. L'heureuse élue de mon choix hasardeux n'est autre que Lana Del Rey et tandis que raisonne les première notes de Young And Beautiful je me dirige vers mon dressing afin de choisir la robe que je revêtirai ce soir. J'hésite entre une verte qui me sied à merveille et qui est en accord avec mes yeux ou une noir merveilleusement sexy qui mettra mes formes encore plus en valeur. Je compte partir à la chasse aux information ce soir, il faut donc que je mise tout pour rendre mon physique encore plus attirant qu'il ne l'est déjà. J'enfile la robe la plus sexy, passe un brin de maquillage sur mon doux visage (rouge à lèvres carmin et de l'ombre sur mes yeux afin de les mettre d'autant plus en valeur), un coup de brosse dans les cheveux, des escarpins couleur corbeau et me voilà enfin prête à sortir dans un de mes endroits favoris.

J'arrive rapidement devant le club. C'est un endroit un peu phosphorescent ou la moindre couleur ressors fluorescente grâce aux lampes à lumière noire qui éclaire la pièce. J'aime bien cette ambiance coloré qui mets en valeur le vert de mes yeux. Je n'ai pas de soucis pour arriver jusqu'au bar et me commander un Honey Bee, mon cocktail terrien favori. Servis dans un charmant verre à martini ce mélange à base de rhum blanc, de sirop de miel et de jus de citron est le cocktail parfait pour la reine des abeilles que je suis. Un charmant jeune homme vient s'installer à côtés de moi et commence à me parler (il était temps!) et je vois à son odeur qu'il a un peu trop bu. C'est parfait, je vais pouvoir lui poser autant de question que je le souhaite sans qu'il ne s'en souvienne. Je commence mon numéro de charme en jouant avec une mèche de cheveux et en humidifiant mes lèvres. J'ai l'impression que ma beauté est d'autant plus visible au milieu de ces pauvres gens et j'espère bien que ma future victime l'a remarqué. Je vais pour ouvrir la bouche lorsque soudain une aura familière me fait me taire. Une tension sexuelle envahit la salle et je vois une main se diriger sur mes cuisses. Un regard noir de rage lancé par mes magnifiques iris verts suffit à calmer tout type d'envie à l'inconscient qui a osé poser sa main sur moi. Je finis le fond de mon verre d'une traite et me dirige au milieu de la piste de danse. Une drôle de sensation m'envahit entre l'espoir et l'appréhension. Au milieu d'un attroupement de minette en chaleur, une blonde (pas aussi magnifique que moi) agite son derrière moulé dans une mini-jupe en lycra blanc où sont rivés deux yeux d'un bleu intense. Mon regard examine sa mâchoire carrée, ses pommettes et ses lèvres que j'aimais temps. Je ne me manifeste pas, je reste dans mon coin et observe ce qu'ils comptent faire. Elle lui fait un numéro de charme des plus minables, agitant sa chevelure rêche et décoloré, son postérieur déplaisant et son petit top dont la simple vision pourrait entraîner d'atroces cauchemars à n'importe qui de sensé. Elle se pavane et fait le pan pendant que peu à peu des filles moins jolies (oui, c'est possible) commencent à baisser les bras et à se chercher un autre homme. Un rictus étire mes lèvres, lorsque je vois la joie sur son visage. Elle est en train de croire que tout est gagné pour elle et j'ai envie de lui prouver le contraire. Malheureusement pour elle, elle ne fait pas le poids face à l'Enchanteresse. Je sors de ma cachette et avance vers la blondasse qui semble s'être rapproché du Dieu. Elle sent le sexe à plein nez et pas la peine de posséder un quelconque pouvoir pour le voir. Je n'aime pas la voir aussi sûre d'elle. Elle semble à deux doigts de l'embrasser, mais mon arrivée perturbe ses plans.

❛❛- Cesare, que fais-tu ici ? Je savais pas que les humaines en rûte te plaisaient... Tu m'as habituée à beaucoup mieux par le passé !❜❜

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